Plutôt que d’adopter une attitude fataliste et passive, de nombreuses start-ups utilisent la technologie pour tenter de construire un présent et un avenir plus responsable, plus inclusif et plus solidaire. Cela me semble réaliste, pragmatique, urgent et vital de s’intéresser de très près à cette dynamique citoyenne et engagée de la « Tech For Good », la technologie pour un monde meilleur.
Un avenir plus responsable grâce au digital
Dans le domaine de la consommation responsable et de la lutte contre le réchauffement climatique, il y a « La Ruche qui dit Oui », une plateforme digitale qui regroupe en un seul point les producteurs locaux pour acheter puis pour récupérer en un seul endroit ses achats. Les producteurs sont mieux rémunérés que dans les circuits de distribution classique, le consommateur final mange plus sain, le circuit court (consommer local) améliore l’empreinte carbone de chacun. On peut aussi mentionner « Mimosa » une plateforme de financement participatif spécialisée dans l’agriculture.
Tech For Good, l’émergence
Les agriculteurs peuvent trouver de nouvelles sources de financement pour développer leur exploitation (vers un modèle plus durable) ou se diversifier dans l’écotourisme par exemple. Dans le domaine de la consommation responsable et de l’écologie, il y a aussi « Hop hop food » , « Too good to go » et « Optimiam » qui luttent contre le gaspillage alimentaire. D’autres start-ups comme « RecycLivre » propose aux particuliers, entreprises ou collectivités un service gratuit de récupération de livres pour leur donner une seconde vie.
Dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, « Entourage » permet de connecter les particuliers et les sans-abris pour répondre à des demandes d’aides spécifiques (besoin de chaussures, besoin d’envoyer un courrier AR etc.) ou proposer de l’aide (café, cours de français etc.). Il y a également « Sans A », un média qui met en lumière les invisibles, à travers leur histoire, afin de générer des actions d’entraides locales. « Techfugees », favorise l’intégration des réfugiés en poussant la Tech à concrétiser des projets pour les aider.
Les initiatives ne manquent pas et la question maintenant est : comment pouvons-nous aider toutes ces supers initiatives à notre « petite » échelle ? Pour conclure ces quelques lignes d’inspirations digitales, c’est la chanson « Imagine » de John Lennon qui me vient à l’esprit. Écrite en 1971, cette invitation à croire et à concevoir un monde meilleur est toujours autant d’actualité. Nous avons maintenant la Tech for Good pour en accélérer le mouvement ! Alors, on s’y met tous ?
Par Agnès Scamps, Directrice digital et ventes directes, Metlife
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