Je me souviens de ce prof de maths de licence. Il était majestueux. Une main dans le dos, il faisait des démonstrations d’une pureté et d’une élégance absolues. Pas de fioriture, pas de détour, mais, car il y a un mais, il fallait examiner la situation sous tous les angles pour trouver ce chemin de la simplicité, loin de l’évidence à première vue. Trouver la faille qui amène vers la simplicité, cela demande beaucoup d’efforts. Ça m’a toujours fasciné. Et c’est d’autant plus fascinant que c’est une thématique universelle.

Quelle communication pour demain : la voie c’est la voix ?

Qu’est-ce que tu fais pour les vacances ?

Le tourisme est fortement malmené depuis le début de la crise sanitaire, mais n’allez pas imaginer que les professionnels du secteur ont baissé les bras. « Nous savons tous que nous avons besoin de bouger, de partir… Mais quand ? » Question que vous vous posez certainement. Question que se pose naturellement les acteurs qui préparent activement ce « renouveau » du tourisme. 

Plus que jamais, les datas sont de puissants leviers décisionnels pour mieux rebondir dans le « monde d’après ». Mais crise ou pas, ces datas doivent être fiables, utiles, bien exploitées et donc efficaces. Mais là, nous entrons, encore souvent, dans la quadrature du cercle…

Dans les datacenters des aéroports ou encore de la SNCF, des milliards de données sont analysées chaque année. Elles sont auparavant triées et sélectionnées avant d’être exploitées pleinement. Reste que pour obtenir ces « bonnes données » : « cela prend 70 à 80% de notre temps » soulignent de nombreux professionnels. Ce qui fait dire à Hicham Hafidi Head of Innovation & Data chez Arkéa Investment services : « la data doit nous faire gagner du temps, pas en perdre, mais attention toutefois à l’abus de technologies dans le traitement des datas. Trop de couches techno risque de créer une sédimentation contre-productive et donc une nouvelle perte de temps. Il faut savoir « décommissionner » certaines technologies au profit d’autres plus efficaces » nous dit notre invité d’honneur de l’Event des Big Boss consacré à la data le 7 avril prochain.

Le pétrole « bleu » ?

Ces « bonnes » données seraient donc Le Pétrole Bleu capable de booster le business de demain ? Hicham Hafidi préfère parler « d’eau » plutôt que de pétrole « bleu. » Pour lui : « la data est une eau vitale qu’il faut purifier, partager et rendre facilement accessible à tous. » Autrement dit, les datas sont de formidables aides à la décision, mais les Humains doivent avoir aussi leur propre vision. Les données ne doivent donc pas dicter une stratégie mais l’enrichir.

Siddhartha Chatterjee Head of Data Analytics Groupe ADP, autre invité d’honneur de notre Event Online sur la data, nous rappelle l’axe principal de la stratégie de son groupe durant cette période difficile : « la satisfaction client avant tout ! » C’est le point de départ. « Ensuite les datas, nous aident à concrétiser de nouveaux services, de nouvelles expériences pour simplifier et rassurer les passagers dans les aéroports ».
Mais avec beaucoup de moins de passagers, le groupe ADP doit maintenir son haut niveau de satisfaction tout en maîtrisant minutieusement ses coûts : « Nous devons être agiles, tenir nos promesses, proposer de nouveaux services avec de nouvelles contraintes budgétaires liées à la crise. Nous avons donc adopté l’esprit « start-up » chez ADP ».

Le business de demain

Incontestablement les datas sont une clé de la reprise ou du « nouveau départ » (et non pas redémarrage) de notre business » nous a confié une professionnelle dans le secteur du tourisme. Seulement il faut imaginer des solutions nouvelles que les clients et utilisateurs ne connaissent pas ! « La data est un formidable outil pour mieux comprendre nos clients-voyageurs et leurs nouveaux comportements" nous disait Julien Iris, Chief Data Officer à la SNCF Voyages. Invité d’honneur de notre événement consacré à la data, il nous confiait que cette dernière était une manière d’avoir une vision à 360° du client. Ce qui permet de définir une nouvelle relation avec lui et d’adapter aussi les nouveaux services et nouvelles offres de la SNCF.

Pour résumer les différents entretiens que nous avons menés avec des Head of data, nous retiendrons 3 points incontournables (il y en a certainement d’autres, n’hésitez pas à nous le faire savoir) :

1. Avoir une bonne donnée ! Logique et normal. Reste que trop de temps est encore perdu, aujourd’hui encore, pour la trouver.
2. Définir une bonne gouvernance ! Sur ce point nous avons d’excellentes solutions, mais il faudrait que ces dernières prennent davantage en compte le partage et l’accessibilité aisée des données.
3. Partager pour mieux créer ensemble. Nous avons noté que souvent les données dictaient les stratégies. Or beaucoup d’entre vous pensent le contraire. D’abord une stratégie faite par des « Humains » et ensuite l’analyse des données viendra enrichir et corriger cette vision.

 

La crise sanitaire a-t-elle accéléré les usages digitaux bancaires ? « Incontestablement : oui !
» nous répond sans détour Corinne Hochart, CEO de ONEY France. Pour elle : « l’année 2020 a
été énorme », les usages ont explosé, et ce ne serait pas un simple effet de mode ou une
conséquence liée au confinement, mais bien d’une tendance lourde appelée à se développer
très, très, rapidement.

2020 a été un accélérateur des usages digitaux chez BNP Paribas Asset Management. Notre objectif est de devenir un gestionnaire d’actifs tech-savvy à chaque niveau de notre structure (collaborateurs, investissements, clients et opérations). De plus, la crise, que nous vivons, fait poser beaucoup de questions aux investisseurs qui encore plus qu’auparavant souhaitent donner du sens à leurs placements. La stratégie globale « sustainability » de BNPP AM lancée avant la crise, répond aux préoccupations des investisseurs sensibles aux questions sociétales et environnementales », nous dit Édouard Legrand CDO de BNPP AM. Entrons-nous dans une nouvelle ère de l’investissement durable et de l’expérience client ?

Investissements responsables

À quoi ressemblera la banque de demain ? La question se pose chaque jour et l’imaginaire dans ce domaine est débordant. Pourtant, même si les Français hésitent encore à changer de banque, Orange Bank a su s’imposer dans ce nouveau monde bancaire digital. Et si notre rapport avec notre banquier était en train de changer ?

Utilité, transparence, confiance et sécurité

Dès son lancement en 2017, Orange Bank a cassé les codes : virements directs ou par SMS ou encore paiements directs avec son mobile… Ses innovations ont toujours été « simples, intuitives, utiles, pertinentes » et surtout elles doivent être rassurantes et inspirer : confiance et sécurité.
Sur ces bases, Orange Bank a construit sa stratégie et a séduit, à ce jour, 1,2 million de clients en France. Le groupe compte dans notre pays, avec ses activités télécom, 26 millions de clients et un réseau de 600 boutiques. De quoi développer un réseau bancaire « phygital » et renforcer ainsi les synergies entre ces deux activités.

S’adapter pour garder une longueur d’avance

Des synergies entre la banque et l’opérateur télécom ont été mises en place (solution de paiement pour les smartphones, assurance mobile…) et des offres spécifiques pour les familles ont été également lancées récemment avec par exemple un service pour les enfants : « Vous savez qu’aujourd’hui un enfant a son premier téléphone mobile à 10 ans et son compte en banque à l’âge de 15 ans, notre proposition est de permettre à cet enfant d’avoir son propre compte en banque dès 10 ans avec son téléphone ! Un compte qui est en quelconque sorte un porte-monnaie électronique » nous dit Hervé Brucker, directeur marketing d’Orange Bank.
D’ailleurs, depuis le début de la crise, nombreux sont les Français qui ne veulent plus toucher de l’argent liquide. Les paiements sans contact ont explosé !

Le tout gratuit ne marche plus

« Les temps changent, les comportements aussi ! Voilà pourquoi nous n’arrêtons pas d’innover et de nouer des partenariats pour garder notre longueur d’avance et garder notre place de 1e banque digitale de France et gagner des parts de marché. Aujourd’hui, 33% de nos clients ont fait ou sont prêts à faire de leur banque digitale, leur banque principale » nous rappelle Hervé Brucker. Mais les clients « premiums » demandent des services à valeur ajoutée, souvent payants car le « tout gratuit » ne marche plus. « Nous devons être à la hauteur ! »

La banque de demain : c’est aujourd’hui ?

Paul de Leusse, DG de Orange Bank, parle d’une nouvelle ère, celle de l’after banking d’où le titre de son ouvrage paru en 2019. Pour lui, les banques « traditionnelles » ont perdu la confiance de leurs clients par manque de transparence.
Dans un entretien accordé à l’Usine Digitale en février 2020, il revient sur l’étude After Banking qui nous apprend que 90% des Français considèrent que leur banquier n’agit pas dans leur intérêt, et 50% préfèrent se tourner vers les réseaux sociaux plutôt que vers leur banquier quand ils cherchent un conseil. Rajoutant « parmi les 5 millions de clients qui changent de banque chaque année, 2 millions vont vers des banques digitales… dont Orange Bank »
Notre but est de devenir la banque préférée des familles avec des services innovants. « La banque de demain existe aujourd’hui : c’est Orange Bank ! » nous rappelle Hervé Brucker. Ah bon ? Il viendra en tant qu’invité d’Honneur à l’événement Banque et Assurances Online Meetings by lesBigBiss, nous en dira plus lors de notre conférence inspirante, le 30 mars prochain !

Covid-19 : les centres Feu Vert, le siège et la logistique ferment ». L’annotation inscrite ce 17 mars 2020 par notre trafic manager dans notre compte Google Analytics marquera les esprits. D’autant qu’au-dessus, s’affiche une courbe où le trafic Internet s’enfonce en quelques jours jusqu’à moins 70% ! L’activité d’un réseau de plus de 350 centres auto est à l’arrêt. C’est irréel.

Malongo, torréfacteur Français basé à Nice depuis 1934, occupe la place de leader Français du café haut de gamme. Une culture de l’excellence depuis les coopératives de petits producteurs jusqu’à la tasse des consommateurs. Spécialisé dans les cafés bio et équitables, Malongo a depuis longtemps diversifié sa force de vente pour être à la fois présent en grande distribution, en « CHR », à l’export, en e-commerce et aussi dans les coffee shop. La crise n’est pas anodine pour l’entreprise. Elle est touchée de plein fouet pour plusieurs de ses secteurs d’activités.

Cette année de pandémie nous apporte son lot de surprises aussi bien dans notre vie personnelle que professionnelle. Ces changements brutaux nous imposent à repenser tous nos modes de vie.