Cette crise nous a démontré que nous pouvions être meilleurs tout en étant acteurs de la transformation. A notre modeste niveau, utilisons donc avec humilité mais détermination notre influence pour innover, influer ces changements, transformer et donner du sens. L’humain et l’innovation, un duo qui a été déterminant ces derniers mois.

Avant cette année, les aéroports français accueillaient des millions de passagers. Et chaque année, ils en accueillaient toujours plus.. Et nos clients voulaient encore plus de digital pour prévoir à l’avance, être accompagnés « door to door », de la porte de chez eux à la porte de leur avion et ce en passant de leur PC à leur smartphone, de notre application à nos bornes interactives. Un aéroport c'est un formidable terrain de jeu quand tu bosses dans le digital. Nous n'avions pas besoin de « 2020 » pour nous y mettre. La « transformation » ? Elle était en cours, c'était déjà une nécessité.

En cette année 2020, où la résilience est de mise, il était du devoir des entreprises de ne pas agrandir plus encore le fossé relationnel qui se créait dans la société du « chacun chez soi ».

Pour moi, la résilience n’est pas une technique d’intervention. Elle m’inspire un autre regard, qui au-delà de la réparation, m’incite à chercher les ressources et éléments positifs.

Les temps actuels nous imposent avant tout une forme de résilience primaire. Ce que nous vivons aujourd’hui nous affecte bien au-delà de la seule dimension professionnelle. En tant que leaders, nous avons la sensible tâche de rassurer par l’adoption d’une posture empathique, toujours plus humaine, tout en maintenant un cap clair. Mais en s’adaptant aux nouvelles contraintes et opportunités mises en lumière par ces temps imprévisibles.

Quand on travaille dans la mode, on sait que chaque saison offre un nouveau souffle. Mais en 2020, amputé de notre poumon économique, il nous a fallu trouver comment respirer autrement.

« The black year », l’année du changement imposé… au service de la transformation accélérée ! 

Le 15 mars 2020, la France entre en confinement #1 puis le 30 octobre 2020 en confinement #2. Nous devons réagir vite et surtout nous adapter dans un contexte inédit ! Tous les bars et restaurants doivent fermer, c’est alors que tout le secteur de la restauration à table (RàT) est mis en hibernation ! La priorité ? Garder le lien avec (i) nos collaborateurs et (ii) nos consommateurs !

Chez O2, nos 13.000 salariés délivrent des prestations de services au domicile de particuliers.

En un temps record, l’entreprise est devenue résiliente !
Aux premiers jours du confinement, des milliers d’heures de prestations ont été annulées, les plannings de nos 350 agences se sont effondrés… Notre priorité absolue pour continuer à servir nos clients : trouver notre point d’ancrage et sécuriser l’entreprise, notre réseau et l’ensemble des salariés. Outre les protocoles sanitaires, télétravail, visio, création d’une chaîne YouTube pour garder le lien avec nos clients et plateforme digitale de formation pour tous les collaborateurs sont venus compléter notre quotidien. Notre objectif : ressortir plus forts de cette crise. Pour nous, c’était inédit !

Depuis cette rentrée, la Team Motoblouz n'est pas résiliente mais offensive ! Le premier confinement a solidifié nos fondations et a créé un élan collectif. En septembre nous avons revu nos priorités stratégiques partagées avec l'ensemble de nos 130 collaborateurs. Notamment avec le développement d'un mode projet collectif, agile et rapide sur nos 12 prochains mois.

Voilà 18 ans, Steven Spielberg nous contait la fable suivante : « Deux petites souris tombent dans un seau plein de crème. La première souris abandonne très vite la lutte et se noie. La deuxième souris ne renonce pas. Elle se débat tant et tant qu’elle finit par transformer la crème en beurre. Et elle sort du seau. »